Nouvelle ambassade du cassoulet à New York

 


ambassade-nyC’est aux Etat-Unis, à New York, qu’une nouvelle “ambassade du cassoulet” a élu domicile le 6 février, a annoncé la marque Sud de France.

L’inauguration – organisée en partenariat avec la Maison de la région Languedoc-Roussillon de New York et Sud de France Développement – s’est déroulée dans le restaurant “Benoit” du Français Alain Ducasse, situé au centre de Manhattan. Philippe Bertineau, chef du restaurant Benoit, a été désigné pour être l’ambassadeur auprès des New Yorkais de cette spécialité régionale du Languedoc. Ce dernier vient ainsi compléter la liste des chefs français qui redonnent au traditionnel plat ses lettres de noblesse dans le monde, à savoir André Pachon à Tokyo, Daniel Pachon à Québec, Pascal Aussignac à Londres, Gérard Vié et David Ratgeber à Paris.
Etait également présente à l’inauguration, une délégation de l’Académie universelle du cassoulet de Carcassonne, composée de chefs français parmi lesquels Jean-Claude Rodriguez, Gérard Vié, Jean-Pierre Blasco, François Bassas, ainsi que Pierre Poli, président grand maître de l’Académie universelle du cassoulet et Hervé Berteloite, président délégué. Ces chefs ont été accueillis
par l’équipe de la Maison de la Région Languedoc-Roussillon de New York. Composée d’une centaine d’adhérents parmi lesquels 25 restaurateurs, 7 vignerons et divers gastronomes amateurs, l’Académie universelle du cassoulet vise à promouvoir la véritable recette du cassoulet languedocien.
L’association s’emploie à organiser des manifestations dans différents lieux pour favoriser les connaissances et le développement de ce plat. Basée dans le sud de la France, à Carcassonne, l’Académie est présente à l’international dans différents pays via ses “ambassades”.
Celles-ci sont gérées par un chef agréé ayant à son menu le cassoulet et qui a été intronisé par l’Académie afin de recevoir le titre “d’ambassadeur”.

 

par : Venice Affre (le moniteur du commerce international)

Les défenseurs du cassoulet à l’assaut de la Grosse Pomme

 


nyLundi, 20h, au restaurant Chez Benoît d’Alain Ducasse, le chef cuisinier Philippe Bertineau est ému. A seulement 45 ans, il est intronisé président de l’ambassade new-yorkaise de l’Académie Universelle du Cassoulet. Face à la grandeur de la
tâche qui lui revient, il veut « rester humble » et se dit « très honoré » par le titre. « Je ferai de mon mieux pour servir l’académie. »

 

L’Académie Universelle du Cassoulet a été créé pour « promouvoir le Cassoulet et tous les ingrédients qui participent à sa composition dans le monde à travers des chefs français qui partagent les valeurs de l’Académie », précise Jean-Claude Rodriguez, son président. Avec un rêve : « Abattre l’image déplorable du cassoulet en France ».


« Nous cuisiniers, nous ne pouvons pas concevoir que le cassoulet ne soit plus qu’un produit usiné, réalisé mécaniquement »
dit-il.
Voilà cinq ans maintenant que Sylvie Bertrand, journaliste indépendante, a recommandé le cassoulet de Philipe Bertineau à Jean-Claude Rodriguez. Bertineau fait du cassoulet depuis l’âge de 21 ans. Aujourd’hui, derrière les fourneaux du restaurant Chez Benoît, il propose le plat toute l’année. L’endroit était donc idéal pour devenir la cinquième Ambassade du Cassoulet dans le monde, après Londres, Paris, Tokyo et Jonquière au Québec.

 

Pour l’occasion, les membres de l’Académie ont spécialement fait le déplacement du sud de la France avec, dans leurs valises, les cassoles et haricots pour cuisiner le fameux cassoulet de la soirée. Munis de longues tuniques rouges et d’une minicassole en terre cuite autour du cou, les membres de l’Académie Universelle du Cassoulet ne sont pas passés inaperçu dans la petite salle du restaurant. « Passionné », Jean Claude Rodriguez raconte qu’il faut avant tout « aimer les produits vrais et la convivialité » pour être membre de l’Académie. Car, le cassoulet n’est pas qu’un plat, mais « le Dieu de la Cuisine Occitane »

 

Tout juste intronisé, on comprend mieux pourquoi Philippe Bertineau bégaie – « Pardon… le stress » – et jure de respecter les codes de l’Académie. Passés les applaudissements, les participants entonnent l’hymne du cassoulet… avant de passer à la dégustation. Sans surprise, ce fut un festin.

 

Par: Milena Beurer-Doenst

A Cassoulet in New York Worthy of a French Kitchen

ny3Philippe Bertineau, the executive chef of Benoit in Manhattan, cooking cassoulet, one of his signature dishes.
Philippe Bertineau will achieve one of his longtime dreams on Monday – that is the day he will be inducted into the “Academy.”
No, this has nothing to do with the coming Oscar Night or the Academy of Motion Picture Arts and Sciences. This is about cassoulet, the renowned bean and meat stew that helps define the regional cuisine of southwest France.
Mr. Bertineau, the executive chef at Benoit, a well-known French restaurant on West 55th Street in Midtown Manhattan, will become the first chef in the United States to be welcomed as a member of the Universal Cassoulet Academy.
The association, based in the Languedoc-Roussillon region of France, knits together chefs, restaurateurs, vintners and gourmands who strive to save cassoulet from cultural sabotage and cheap imitation.
“Cassoulet has always been a signature dish at Benoit,” Mr. Bertineau, 53, said. “It’s the epitome of the convivial pot: just as the meats and beans blend in the earthenware cassole, friends and relatives mingle over forkfuls and conversation.”
Led by one of the founders of the academy, Jean-Claude Rodriguez, a chef from Carcassonne, France, 20 members of the academy are traveling to New York this weekend, surreptitiously bringing packages of lingot beans in their suitcases, because the beans cannot be found in the United States.
“I have been making cassoulet, one of my favorite dishes, since age 23 working in the kitchen of Lucien Vanel in Toulouse, but for my induction on Monday, we will prepare Mr. Rodriguez’s recipe, which includes a pork butt, head, skin, duck leg confit, and sausages from Toulouse,” Mr. Bertineau said. “I asked Mr. Rodriguez to bring thyme and laurel from his garden since I heard it has incomparable flavor, and he also sent 12 huge round clay cassoles.”
There may be as many recipes for cassoulet as there are chefs, but the academy prizes above all the three classics promoted by Prosper Montagné, the author of the first edition of Larousse Gastronomique, the famous culinary reference book, and who in 1929 wrote: “The Cassoulet is the God of the Occitan cuisine. A God with a clear Trinity: the Father, the cassoulet from Castelnaudary; the Son, the one from Carcassonne; and the Holy Spirit, the recipe of Toulouse.”
Hervé Berteloite, a member of the academy who is based in Paris, said, “I first tasted Philippe Bertineau’s cassoulet a few years ago, and I knew that one day he must head our embassy in New York.”
During the induction ceremony, Mr. Berteloite and other members in full regalia- a long bright red robe and matching beret – will carry the bubbling cassoulet from the kitchen into the dining room while singing the cassoulet hymn in the ancient Occitan language spoken in southern France.
“De Gaulle wondered how he could govern a country that boasts 258 cheeses,” Mr. Bertineau said, “so it’s comforting to know that the academy celebrates the three classic recipes but genially welcomes creative interpretations.”

 

By SYLVIE BIGAR – New york Times

Soirées Cassoulet à Tokyo

 

Le Restaurant Pachon de Tokyo organise des ” Soirées Cassoulet “. André PACHON accueille dans son établissement les japonais désireux de découvrir la gastronomie française et surtout notre très cher Cassoulet. Plusieurs soirées sont au programme durant les mois de février et mars 2012.

 

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